FORUM RUSSIE-LIBERTÉS 2023

L’association Russie-Libertés et ses partenaires ont le plaisir de vous présenter le forum intitulé « Soutenir les voix russes en résistance à la guerre, pour une paix durable en Europe » qui se tiendra les 29 et 30 septembre 2023, à Paris, dans le cadre de la semaine des voix russes antiguerre.

Comme chaque année, le Forum organisé par l’association Russie-Libertés, réunit et facilite les échanges entre des personnalités françaises et européennes et des représentants de la société civile russe ainsi que des membres de l’opposition démocratique.

En 2023, l’actualité oriente le Forum autour des thématiques des résistances à la guerre en Ukraine, de la nécessaire réflexion sur la démocratisation de la Russie après la guerre, ainsi que la transition vers une société plus apaisée et pacifique.

Cette discussion collective, à Paris, au cœur de l’Europe, est organisée avec le soutien de l’Institut Français dans le cadre du projet “Face à la guerre- Dialogues Européens”.

Le forum se tiendra dans le cadre d’un programme d’une semaine consacré aux nombreuses voix en résistance à la guerre en Ukraine, avec un vaste programme culturel comprenant des représentations artistiques, musicales, théâtrales et cinématographiques, dont notamment l’écho du festival international du film documentaire indépendant ART DOC FEST (21-25 septembre : PROGRAMME ART DOC FEST).


Nous visons à créer une réflexion commune et à sensibiliser l’opinion publique française et européenne sur les questions de soutien à la résistance démocratique et anti-guerre russe, la mise en place d’un processus de justice pour l’Ukraine et la feuille de route pour la démocratisation durable de la Russie afin qu’elle ne soit plus une menace pour ses voisins, l’Europe et le monde.


Notre Programme
prévisionnel

Jour 1 – 29.09.2023

15:30-17:00

Lieu : Gaîté Lyrique
Auditorium

Projets culturels russes contre la guerre et en soutien aux Ukrainiens. Partie 1

TNG Lyon : “Musée des histoires (non) imaginées”, présentation du projet d’exposition interactive et performative d’artistes en exil.
ON/OFF_France : une plateforme qui réunit des artistes de danse russophones dans le contexte de guerre.

En français et russe.
Entrée sur inscription

17:45-19:45

Lieu : Sciences Po

Round-table :
Political opposition and anti-war resistance in Russia


Chair: Sergei Guriev, Professor, Sciences Po

Speakers:
Evgenia Kara-Murza, Advocacy coordinator, Free Russia Foundation
Mariana Katzarova, Special Rapporteur for the situation of human rights in Russia, United Nations Human Rights Council
Timofei Martynenko, Coordinator of Youth Democratic Movement VESNA (Spring)
Vadim Prokhorov, Lawyer for Vladimir Kara-Murza, former lawyer for Ilya Yashin

Discussant: Marie Mendras, Researcher and Professor, Sciences Po

The event is organized in cooperation with Russie-Libertés and the Institut Français, as part of the annual Paris Forum Russie-Libertés.

Discussions will take place in English.
Registration required by this link

Jour 2 – 30.09.2023

11:45-13:15

Lieu : Gaîté Lyrique
Auditorium

Projets culturels russes contre la guerre et en soutien aux Ukrainiens. Partie 2

– “La Résistance par l’art“, discussion avec Vika Privalova, artiste et cofondatrice de Feminist Anti-War Resistance, Alexandra Demina, artiste et Naum Bleek, rappeur-poète.
– Installation digitale “Les femmes contre la guerre : prisonnières de Russie“, en coopération avec Feminist Anti-War Resistance.
– Projection d’animations du projet Animators Against War.
– Projection d’épisodes de la série d’animation “Masyanya”.

En français et russe.
Entrée sur inscription
.

14:00-18:00

Lieu : Gaîté Lyrique, Auditorium

CONFÉRENCE PRINCIPALE

Mot d’ouverture par l’association Russie-Libertés

Intervention de Mme Delphine BORIONE, Ambassadrice pour les droits de l’Homme, Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

Deux tables rondes
– LA DIVERSITE DES VOIX RUSSES EN RESISTANCE A LA GUERRE : QUELLES ACTIONS ET MOYENS RESTENT POSSIBLES ?

Intervenants :
Lev Ponomarev, défenseur de droits humains et grand dissident politique russe
Dimitri Kolezev, rédacteur en chef du média REPUBLIC
Nadejda Skotchilenko, mère d’Alexandra Skotchilenko, artiste emprisonnée
Katia Roux, chargée de plaidoyer d’AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE
Grigoriy Sverdline, directeur du projet antiguerre GET LOST
Irina Kniazeva, coordinatrice de la PLATEFORME DES INITIATIVES ANTIGUERRE
Modération par Tatiana Kastoueva-Jean, directrice du Centre Russie / Eurasie de l’IFRI

– PENSER LA RUSSIE LIBRE : QUELLE FEUILLE DE ROUTE POUR LA DEMOCRATISATION DU PAYS ET QUEL ROLE DE L’EUROPE ?

Intervenants :
Elizaveta Osetinskaya, fondatrice du média THE BELL
Natalia Arno, fondatrice de FREE RUSSIA FOUNDATION
Boris Akounine, écrivain et cofondateur de l’organisation humanitaire TRUE RUSSIA
Bernard Guetta, eurodéputé
Serguei Golubok, avocat, spécialiste du droit international
Anastasia Shevchenko, personnalité politique, membre du COMITE ANTIGUERRE
Modération par Mathéo Malik, rédacteur en chef, Le Grand Continent

En français et russe.
Entrée sur inscription.

18:30-20:30

Lieu : Gaîté Lyrique
Auditorium

Projection du film “Liens rompus” d’Andrei Loshak suivi d’une discussion avec le journaliste-réalisateur


En russe, sous-titré en français.
Entrée sur inscription.

20:30-21:00

Lieu : Gaîté Lyrique
1er étage

Showcasing Naum Bleek, rappeur russe engagé

Entrée libre

Les 2 jours : 29 et 30 septembre
Lieu : Gaîté Lyrique, Chambre Sonore

Les femmes contre la guerre : prisonnières de la Russie

installation digitale coorganisée avec le mouvement “Résistance Féministe antiguerre”

Nos Partenaires et Associations Amies

Marche-manifestation “PUTIN IS A KILLER” dimanche 20 août

Discours d’Olga Prokopieva, porte-parole de Russie-Libertés, à la manifestation du 20 août 2023

Nous sommes réunis aujourd’hui, en ce jour symbolique qui marque les 3 ans depuis l’empoisonnement d’Alexeï Navalny, pour rappeler au monde que Poutine est un assassin, un meurtrier, qu’il ne faut pas lui faire confiance et croire en une quelconque négociation positive avec lui. Tant que Poutine est au pouvoir, l’Europe ne connaîtra pas la paix. Tant que Poutine est au pouvoir, des personnes innocentes vont continuer à mourir !
En Ukraine bien sûr, où des centaines de milliers de personnes ont péri, dont des civils ukrainiens car Poutine attaque délibérément les infrastructures civiles et commet des crimes de guerre. Pas plus tard qu’hier, son armée a à nouveau frappé un théâtre et une université à Tchernihiv et a fait 7 morts et 144 blessés.
Mais aussi en Russie, où Poutine n’hésite pas à éliminer ses opposants et tous ceux qui osent se mettre sur son chemin tant pour dénoncer la corruption qu’enquêter sur sa douteuse arrivée au pouvoir. Poutine règne en Russie par la peur ! Il empoisonne, tue, emprisonne tous ceux qui le dérangent déjà depuis plus de 20 ans.
Rappelons-nous les noms des victimes du régime de Poutine : Anna Politkovskaya, Boris Nemtsov, Stanislav Markelov, Anastasia Babourova, Mikhail Beketov, Valentin Tsvetkov, Nikolaï Guirenko et d’autres. Nommons aussi Viktor Iouchtechenko, l’ex-président ukrainien qui a également subit un empoisonnement.
Mais aussi récemment, Poutine a tenté d’assassiner des Russes en Europe : les journalistes Elena Kostuchenko de Novaya Gazeta, qui aurait été empoisonnée à Munich, Irina Babloyan à Tbilissi, et Natalia Arno, fondatrice de Free Russia Foundation, à Prague.

Depuis le début de la guerre, on compte 20 000 arrestations de Russes qui se sont opposés à la guerre. Plus de 1 000 prisonniers politiques et des centaines d’affaires pénales en cours.

Alors, tant que Poutine sera au pouvoir, nous ne cesserons de dénoncer toutes ces répressions, rappeler tous ces crimes et tous ce sang dont son régime est entaché !

Nous demandons à la France, à l’Europe, davantage de sanctions contre Poutine et ses soutiens en Russie et ailleurs ! Mais aussi des enquêtes concernant ses soutiens français qui nous le savons sont nombreux ! Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et d’autres qui continuent à propager la propagande poutinienne en Europe !
Nous demandons aussi plus d’aide aux Russes qui continuent à s’opposer à la guerre en Ukraine et au régime et risquent leur liberté et leur vie, comme l’ont montré les récents empoisonnements des 3 femmes russes. Il faut que les activistes anti-Poutine soient mieux protégés en Europe. 
Nous demandons d’exiger, dans chaque discussion, la libération des prisonniers politiques russes. Alexei Navalny qui subit un acharnement même en prison et tous les autres qui sont détenus dans des conditions très dures des prisons russes. 
Et nous demandons bien sûr plus d’aide à l’Ukraine qui donne de son sang chaque jour pour protéger sa terre et son peuple contre ce monstre !

Poutine est un meurtrier ! Non à Poutine ! Non à la Guerre !


Le 20 août marque trois ans depuis l’empoisonnement d’Alexei Navalny.

Plus qu’un des principaux opposant démocratique russe, Navalny est un symbole de la lutte contre le régime poutinien.

Navalny subit un acharnement judiciaire depuis de nombreuses années déjà. Il a subit une tentative d’assassinat et a survécu par miracle à l’empoisonnement. Il est désormais emprisonné dans des conditions extrêmement dures, privé de ses droits fondamentaux même en prison, où il est constamment placé en cellule d’isolement à régime stricte et privé de voir sa famille.

Navalny n’est pas la seule victime de Poutine.

POUTINE EST UN MEURTRIER

Il a tué et continue à tuer aujourd’hui, il massacre le peuple ukrainien, il tue des opposants politiques et des journalistes, des personnes LGBT et des minorités ethniques.

Poutine torture des innocents dans les prisons russes, enferme et réprime toute personne qui ose s’opposer à ses mensonges et à la guerre meurtrière qu’il mène en Ukraine. Une guerre barbare et criminelle, où des dizaines de milliers d’êtres humains ont perdu la vie sur ordre de Poutine.

Poutine est un mal pour l’ensemble du monde civilisé et un criminel avec lequel on ne peut pas négocier.

Nous vous appelons à venir manifester ce jour-là en soutien à tous ceux qui ont donné de leur vie ou de leur liberté dans leur lutte contre le poutinisme!

A Paris le 20 août, ensemble avec les équipes de Navalny, nous co-organisons une marche de la place de la République à la place de la Bastille, rendez-vous à 14h!

Mais aussi à Reims, Perpignan, Nice, Bordeaux et partout dans le monde. Rejoignez cette grande action internationale organisée par la communauté des Russes antiguerre.

Venez nombreux, invitez vos amis et faites passer l’annonce de la marche!

A Paris: https://www.facebook.com/events/825708475500834/

A Perpignan: https://facebook.com/events/820632389651977/

A Nice: https://www.facebook.com/events/297456736273064

A Bordeaux: https://www.facebook.com/events/1408807476348891/

A Reims: https://www.facebook.com/events/270643782356653/

A Strasbourg: https://www.facebook.com/events/1443580903094586/

Partout dans le monde: https://putin-killer.com/

Les sociétés françaises et le non respect des sanctions économiques et commerciales avec la Russie

Depuis l’annexion illégale de la Crimée par la Russie en 2014, l’Europe, et plus largement la communauté internationale, mettent  en place des mesures consistant à sanctionner la Russie pour son agression contre l’Ukraine, un pays indépendant. Ces mesures se sont particulièrement intensifiées depuis le 24 février 2022, lors de l’invasion massive de l’Ukraine par les troupes armées russes. 

Ainsi, depuis février 2022, l’UE a interdit des exportations de biens vers la Russie représentant une valeur de plus de 43,9 milliards d’euros et des importations de biens russes représentant une valeur de 91,2 milliards d’euros. Ces sanctions économiques de grande ampleur freinent considérablement l’effort de guerre russe et obligent le Kremlin à chercher de nouvelles sources   de financement, d’approvisionnement de son armée et de son industrie de guerre. Elles sont efficaces pour mettre la pression sur le régime de Vladimir Poutine et ses proches. 

Cependant, lorsque fin juin 2023 l’Union Européenne vote un 11ème train de sanctions à l’encontre de la Russie, elle admet que “leur contournement reste substantiel et systémique”. 

De plus, alors que des restrictions d’entrée vers certains pays européens s’imposent aux citoyens russes, des personnes proches du Kremlin et complices de la guerre en Ukraine continuent à s’y déplacer, posséder librement des biens immobiliers et autres actifs sans être inquiétées.

Afin d’accroître l’efficacité des mesures prises à l’encontre du régime poutinien suite à l’invasion massive de l’Ukraine, il est aujourd’hui essentiel de renforcer le contrôle sur les sanctions économiques d’une part, et d’adopter une démarche cohérente sur les sanctions individuelles d’autre part.

Il revient à chaque Etat membre de l’UE de veiller à la bonne application de ces mesures et de sanctionner les sociétés qui les contournent, ainsi que leurs dirigeants.

Depuis le début des sanctions et de l’embargo appliqué à la Russie en 2014, le gouvernement russe met en place une stratégie visant à réduire considérablement sa dépendance vis-à-vis des pays européens et des États-Unis, en misant sur le renforcement de son industrie et en diversifiant ses relations. 

Néanmoins, la dépendance au commerce avec les pays européens reste d’actualité. En effet, les débris des armements russes sur le territoire ukrainien, ont révélé que les armes russes sont encore constituées de composants fabriqués récemment, notamment par plusieurs entreprises françaises. Le rapport publié par le groupe de travail Yermak-Mcfaul met en lumière les entreprises qui ne respectent pas l’embargo et les intermédiaires par lesquels elles passent. D’autres enquêteurs notent la présence de composants fabriqués par STMicroelectronics, Thales, Souriau, Safran ou encore Lynred dans douze références d’armes russes utilisées en Ukraine: drones, missiles, avions de chasse, caméras de surveillance, des moteurs d’hélicoptères, des désignations de cibles pour les avions de chasse. De plus, certains produits comme des jumelles Safran ou encore des drones Elistair étaient encore en vente sur des sites russes début 2023. Au vu de l’importance du nombre de composants et de leur caractère indispensable pour la fabrication de fournitures militaires, nous pouvons supposer que sans l’approvisionnement d’entreprises françaises, l’armée russe n’aurait pas la même facilité à combattre et à commettre des crimes de guerre en Ukraine. 

Les entreprises se justifient en expliquant qu’il s’agit, pour la plupart des composants, de livraisons de fin de contrats, certains se terminaient alors en 2019. Ce qui explique alors la continuité de ces exportations vers la Russie même après le début de l’embargo en 2014. Néanmoins, plusieurs transferts ont continué en 2022 : grâce à des failles administratives notamment, certains types de commerce n’étaient pas sanctionnés, tel celui des des industries civiles. Par exemple, le moteur Ardiden 3G de Turbomeca, une filiale de Safran, équipe l’hélicoptère civil de transport Ka-62. Mais comme la société Safran l’admet elle-même, ce moteur est compatible avec une « application militaire ». Certaines pièces de moteur d’avion ou d’électronique, ont pu ainsi être exportées et utilisées à des fins militaires en raison d’une faille juridique dans les mesures restrictives de février 2022. En outre, le projet de loi visant à encadrer et plus précisément à poursuivre en justice les individus et les entreprises qui fournissent des équipements à des pays sous embargo est depuis 10 ans en attente au Parlement. Aujourd’hui, sauf quelques exceptions, il n’y a pas de réelle volonté de sanctionner les auteurs du détournement de ces règles.

Afin d’échapper à cet embargo, le gouvernement russe passe par Pékin pour s’approvisionner en toutes sortes d’équipements militaires. Certaines entreprises françaises peuvent alors exporter en Chine sans avoir l’obligation de connaître la destination ou le client final de leurs marchandises. Par exemple, 60% des composants produits par Lynred sont à destination de Pékin. Selon la présidence ukrainienne, la Russie va doubler sa production de missiles grâce notamment à des puces électroniques occidentales. Pour faire face à cette situation, une mesure nommée « know your customer » (KYC), est supposée éveiller la conscience des entreprises.

De plus, comme l’ont proposé de nombreux représentants des forces démocratiques russes lors du Dialogue de Bruxelles qui s’est tenu début juin au Parlement européen, l’Union Européenne devrait publier une liste des entreprises qui ne respectent pas cet embargo. Par ailleurs, selon eux, devraient être ajoutés à cette liste, les noms de ceux qui transmettent leurs actifs européens à leur famille afin d’échapper aux sanctions. 

La question des sanctions individuelles est également largement soulevée par le Fonds Anti-Corruption d’Alexeï Navalny qui met en évidence la libre circulation dans l’Union Européenne de personnalités proches du Krémlin telle que la femme du ministre adjoint à la défense russe. 

Ainsi, une application plus cohérente de la politique des sanctions individuelles est nécessaire et nous alertons sur les nombreuses possibilités de contournement qui bénéficient finalement aux personnalités les plus proches du Kremlin, alors que des activistes russes qui dénoncent la guerre rencontrent des difficultés considérables pour venir et se réfugier en Europe.

Il est essentiel que le devoir de vigilance des entreprises françaises et européennes soit renforcé quant au  contrôle de leurs clients finaux, des intermédiaires financiers ainsi qu’à l’égard des flux des exportations. C’est à la seule condition d’une application stricte de ces règles que l’affaiblissement de l’armée russe sera possible et accélérera la fin de la guerre menée par le régime de Poutine en Ukraine. 

RENCONTRE D’ETE DE RUSSIE-LIBERTES

ЛЕТНЯЯ ВСТРЕЧА RUSSIE-LIBERTES

ADRESSE/ АДРЕС : Maison des Associations, 181 avenue Daumesnil, Paris 12

HEURE / ВРЕМЯ : 14h30 à 17h00

LANGUE / ЯЗЫК : FR & RU

Дорогие друзья, члены и соратники Russie-Libertés!

Мы приглашаем вас на летнюю встречу с Russie-Libertés и нашими гостями 8 июля в Доме ассоциаций в 12-м округе.
Эта встреча будет иметь новый для вас формат: мы предлагаем интерактивные дебаты, в которых вы будете полноправным участником.
Темы дебатов будут самыми разнообразными: 500 дней войны в Украине, формы российского сопротивления, оппозиция в изгнании, борьба с пропагандой…

Дебаты будут вести наши гости:

Ксения Большакова, журналистка, писательница и лауреат премии Альберта Лондона за документальный фильм о Вагнере
Лев Пономарев, правозащитник и президент Института Сахарова

Также, в рамках встречи, Анастасия Буракова основательница Ковчега, презентует новый проект Первым Рейсом (по zoom)

После дебатов, приглашаем вас на дружественный пик-ник !

ЗАПИСЬ ОБЯЗАТЕЛЬНА

Chers amis, membres et sympathisants de Russie-Libertés !

Nous vous convions à une rencontre d’été avec Russie-Libertés et nos invités le 8 juillet à la Maison des Associations du 12ème arrondissement.

Cette rencontre aura un nouveau format pour vous: nous vous proposons un débat interactif, où vous serez partie prenante à part entière.
Les thèmes du débat seront variées: les conclusions des 500 jours de la guerre en Ukraine, les formes de résistance des russes, l’opposition en exil, la lutte avec la propagande…

Le débat sera animé par nos invités :
Ksenia Bolchakova, journaliste, autrice et détentrice du Prix Albert-Londres pour le documentaire sur le Groupe Wagner
Lev Ponomarev, défenseur de droits humains et président de l’Institut Sakharov

Après les débats, nous vous invitons à un pique-nique participatif amical.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE

ADRESSE/ АДРЕС : Maison des Associations, 181 avenue Daumesnil, Paris 12

HEURE / ВРЕМЯ : 14h30 à 17h00

Закажите нашу сумку и получите её на встрече / Commandez notre totebag et retirez le le 8 juillet.
Цена/Prix : 15 EUR (заказ при записи через Hello Asso / commande à l’inscription sur Hello Asso)

Déclaration de Russie-Libertés concernant la situation en Russie au 24.06.2023

Le régime de Vladimir Poutine mène, depuis l’annexion illégale de la Crimée en 2014, une guerre criminelle contre l’Ukraine et le peuple ukrainien. Le 24 février 2022, il a lancé une offensive massive contre l’Ukraine en ciblant délibérément les populations civiles. Il conduit également des répressions massives en Russie contre la société civile, les opposants, les journalistes et contre tous ceux qui s’expriment contre cette guerre. Dans cette guerre atroce en Ukraine, ainsi qu’en Syrie, en Afrique et ailleurs, le régime de Poutine s’appuie sur des groupes de mercenaires et paramilitaires ultra-violents comme le groupe Wagner, reconnu comme étant terroriste par l’Assemblée nationale. 

Vladimir Poutine a nourri, aidé et encouragé ces groupes armés à se développer. Il a aidé son proche et oligarque Evguéni Prigojine à recruter des mercenaires parmi la population russe et notamment dans les prisons. Aidés par ce groupe terroriste, le régime de Poutine et l’armée russe ont commis des crimes de guerre en Ukraine, crimes auxquels le groupe Wagner a participé. 

Aujourd’hui, la guerre commencée par le régime de Poutine, et menée avec l’aide du groupe Wagner, se retourne contre lui comme un boomerang. Celui qui a semé la guerre ailleurs a apporté le conflit et des affrontements violents sur le territoire russes. 

Russie-Libertés n’a jamais soutenu et ne soutiendra jamais aucune action violente qui met en danger les populations civiles. Nous sommes pour une résistance non violente au régime de Poutine et pour l’instauration d’une transition démocratique en Russie avec l’aide de la communauté internationale.

Poutine et Prigojin sont les deux pièces d’une même médaille, les deux affichent la volonté de poursuivre l’atroce guerre en Ukraine, les deux ont commis des actes violents contre des populations civiles, ils devront être jugés pour leurs crimes par la Justice internationale.

Dans cette période trouble, nous assistons à l’affrontement entre les différents clans du régime poutinien qui montrent tous leurs visages. Nous appelons la France, l’UE et les institutions internationales à intensifier l’aide à l’Ukraine, à ne pas baisser la garde face à Poutine ni à aucun autre criminel qui tenterait de percer en Russie.

Nous appelons également à exiger le retrait immédiat de troupes russes du territoire ukrainien, à accélérer l’aide à l’Ukraine pour conduire à sa libération rapide sur l’ensemble de son territoire, à soutenir les forces démocratiques russes exilées et exiger la libération immédiate de tous les prisonniers politiques russes opposés à la guerre qui pourront conduire, avec l’aide de la communauté internationale, à la transition nécessaire vers une Russie démocratique, pacifique, respectueuse de ses voisins et des droits humains.

Sauvons les enfants du poutinisme

Les communautés et les associations démocratiques et opposées à la guerre formées par les russes dans le monde entier, dont notamment le mouvement «Voice of Free Russia», organisent la campagne « Sauvons les enfants du poutinisme ». Au cours d’un mois et demi les militants russes organisent manifestations, cortèges, événements caritatifs et autres initiatives. L’étape finale va coïncider avec la Journée internationale des enfants victimes innocentes d’agression, instituée par l’ONU et fixée au 4 juin. 

Enfants ukrainiens

L’ONU a déjà reconnu la déportation des enfants d’Ukraine, notamment à partir des territoires occupés par la Russie, comme un crime de guerre. La Cour Pénale Internationale a émis le premier mandat d’arrestation à l’encontre de V. Poutine et M. Lvova-Belova, concernant précisément leurs crimes envers les enfants. En langage juridique, on a déjà qualifié ces actes barbares de génocide. Selon les informations du site de l’État ukrainien “Children of War”, au 03 juin 2023, 19 505 enfants ont été illégalement déportés de l’Ukraine, et tous n’ont pas été retrouvés, loin de là. Selon certaines estimations, ce chiffre pourrait atteindre les centaines de milliers. Il existe plusieurs témoignages confirmés du fait que les structures qui accueillent les enfants cherchent à les « rééduquer » idéologiquement et politiquement, tandis que certaines leur imposent un entraînement militaire.

Enfants russes

Les enfants de Russie sont également ciblés par le gouvernement de Poutine. Le gouvernement soumet les enfants à une propagande massive et intensifie cette pression idéologique chaque jour. Le gouvernement de Poutine déforme les situations réelles en modifiant les programmes d’étude. Il cherche à instiller aux enfants un pseudo-patriotisme et de fausses valeurs, afin d’élever une génération de zombies pro-Kremlin, ce qui représente une énorme menace pour le futur. L’éducation et l’instruction sont de plus en plus militarisées. Depuis l’école maternelle, on force les enfants à participer à des « fêtes » et concours militarisés. Les cours de préparation à la guerre ont été réintroduits dans les écoles. Des colonies de vacances militaires-patriotiques ont été organisées.

Les enfants qui expriment des opinions contre la guerre subissent des punitions et des persécutions. On exerce une pression sur les enfants en les séparant de leurs parents qui n’approuvent pas la politique du pouvoir.


La campagne globale “Sauvons les enfants du poutinisme” s’oppose à ces actions atroces du gouvernement poutinien, qui vont à l’encontre de toute humanité et du droit international. Dans le cadre de la campagne, les Russes adressent leurs préoccupations aux organisations et structures suivantes, qui ont le pouvoir d’intervenir dans cette situation inconcevable dans le monde civilisé et de mettre fin à la guerre de Poutine contre les enfants :

l’UNICEF et le Comité International de la Croix Rouge

Ils doivent solliciter auprès du gouvernement de la Fédération de Russie la possibilité de rendre visite aux enfants ukrainiens qui y ont été portés. Ils doivent inspecter les conditions dans lesquelles ils se trouvent et garantir leur déplacement en Ukraine ou dans un pays tiers.

Les gouvernements des pays qui reconnaissent la Cour Pénale Internationale

Afin de respecter le Statut de Rome et d’exécuter le mandat d’arrestation émis contre V. Poutine et M. Lvova-Belova, ils doivent les remettre à cette même Cour.

la Cour Pénale Internationale

Afin qu’elle émette des mandats d’arrestation contre tous les criminels dont leur implication dans la déportation des enfants ukrainiens a été démontrée.

les gouvernements des pays qui ne reconnaissent pas la Cour Pénale Internationale

Nous demandons qu’ils émettent un mandat d’arrestation contre V. Poutine, M. Lvova-Belova et tous les complices connus de la déportation d’enfants.

Les pays démocratiques

Nous demandons aux gouvernements respectifs d’intervenir et d’exiger des criminels, en premier lieu V. Poutine et M. Lvova-Belova, la restitution immédiate de tous les enfants ukrainiens déportés. Ces gouvernements devraient contribuer au rapatriement de ces enfants ou à leur déplacement en Ukraine ou dans un pays tiers.

Le Comité des droits de l’enfant de l’ONU

Nous leur demandons de prêter attention aux mesures répressives prises contre les enfants en Fédération de Russie, telles que les poursuites administratives et pénales contre ceux qui s’expriment activement en tant que dissidents. Nous leur demandons de réagir à la militarisation de l’instruction et de l’éducation, à la propagande belliciste ciblant les enfants, ainsi qu’à l’utilisation des enfants pour exercer une pression sur les parents mécontents du pouvoir.


La campagne-relais globale “Sauvons les enfants du poutinisme” propose non seulement des initiatives publiques dans la rue, telles que des manifestations, des rassemblements ou des performances, mais aussi d’écrire personnellement aux gouvernements et aux autorités de plusieurs pays, et de participer à des événements et rencontres thématiques.

Voici la liste des villes du monde qui participent à la campagne : https://www.savechildrenfromputinism.org/ (Les lieux et les horaires des initiatives seront rajoutés au fur et à mesure qu’elles seront confirmées)

Collecte de fonds

Les manifestations sont terminées, mais le projet continue ! Nous avons lancé une collecte de fonds qui sera reversée aux organisations travaillant sur les projets suivants :

  • recherche d’enfants ukrainiens déportés ;
  • recherche et retour des enfants ukrainiens déportés ;
  • l’assistance aux enfants russes qui ont souffert des répressions de Poutine ;
  • la lutte contre la propagande dans les établissements d’enseignement russes ;

Save Ukraine, KidMapping, Russia Behind Bars et d’autres portent ces importants projets qui correspondent à notre collecte de fonds.

Manifestation à Paris “Sauvons les enfants”

3 Juin 2023 à Paris Marche de la place de la République à la place de la Bastille à 16h00.
Joignez-vous à notre manifestation pour le retour des enfants ukrainiens déportés en Russie et contre l’endoctrinement des enfants russes par le régime de Poutine.

Cette marche organisée conjointement par l’ “Union des Ukrainiens de France”, l’association “Pour l’Ukraine, pour leur Liberté et la Nôtre” et “Russie-Libertés” a lieu à l’occasion de la Journée internationale des enfants victimes d’agression du 4 juin.

Russie: répressions quotidiennes pour des actions anti-guerre

(Données à avril 2023)

Depuis le 24 février 2022, début de l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie, des dizaines de mouvements anti-guerre sont nés en Russie. Leurs actions sont diverses et pacifiques :

  • soutenir les Ukrainiens en apportant une aide à ceux déportés de force en Russie et une aide financière et matérielle aux réfugiés;
  • dénoncer la guerre et montrer que la société civile russe résiste sous différentes formes;
  • organiser des actions partisanes anti-guerre en Russie: affichages, lettres aux députés russes, campagnes artistiques anti-guerre, piquets solitaires…
  • briser la propagande et informer la population russe sur la réalité de la guerre en Ukraine;
  • aider ceux qui sont poursuivis par le régime poutinien pour leur opposition à la guerre : aide à quitter la Russie en sécurité, aide au logement à l’étranger, aide juridique et psychologique…

Lisez notre TRIBUNE dans Libération pour en savoir plus sur les modes d’actions de ces mouvements.

Notre association tente d’apporter une aide à ces mouvements en portant leur voix en France, en soutenant leurs revendications et actions et en aidant les militants qui sont en danger à s’exiler en France.

Les répressions s’intensifient chaque jour en Russie et chaque personne qui ose élever sa voix contre la guerre ou contre le régime poutinien, est poursuivie:

Ils ont besoin de notre et votre soutien !
Participez à notre campagne en soutien aux mouvements anti-guerre russes.

Quelques euros pour encourager ces Femmes et Hommes qui se battent contre la machine répressive du Krémlin et contre la guerre en Ukraine!

Wagner

Wagner : un groupe ultra violent, au service de Poutine, qui sème la désinformation et la terreur

Le groupe Wagner est une société militaire privée russe, au statut juridique flou car officiellement ces structures sont interdites en Russie. Créée et contrôlée par l’oligarque russe proche de Poutine, Evgueni Prigojine, le groupe Wagner serait selon de nombreux experts une unité liée au Ministère russe de la Défense et financée par ce dernier. 

Ukraine, Syrie, Afrique… Wagner sème la terreur et pratique des crimes de guerre atroces. Sur internet également, ”l’usine à trolls” qui lui est liée, mène une guerre de propagande et de désinformation.

Plusieurs pays, dont l’Ukraine, des pays Baltes et les Etats-Unis, ont déjà reconnu Wagner comme organisation terroriste. Une résolution en ce sens a été déposée à l’Assemblée nationale en France. Nous appelons l’ensemble des députés français, de tous les groupes, à voter en faveur de cette résolution.  

Pourquoi est-ce important de le reconnaître comme tel et quels sont les crimes commis par le groupe Wagner ?

UKRAINE

Selon le Service du renseignement ukrainien et des enquêteurs indépendants, les combattants du groupe Wagner sont impliqués dans le conflit dans le Donbass depuis 2014, notamment, dans l’opération de la prise d’assaut de l’aéroport de Louhansk et les combats dans la région de Debaltsevo.

Depuis l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie en février 2022, Wagner a renforcé son implication dans le conflit.

Courant 2022, Evgueni Prigojine s’est rendu à plusieurs reprises dans des prisons russes afin de recruter des prisonniers pour aller combattre en Ukraine en leur promettant d’être graciés. Ainsi, des prisonniers qui ont commis des crimes particulièrement graves, tels que des assassinats et des viols, se sont retrouvés sur le front.

Ceux qui ont tenté de fuir ou de se rendre ont été sauvagement assassinés par leurs pairs :  ces exactions extrajudiciaires ne sont pas, à ce jour, condamnées par le Kremlin. Le cas le plus connu est celui de Yevgeny Nuzhine qui est apparu sur une vidéo partagée sur les réseaux sociaux se faisant exécuter à coups de masse sur sa tête écrasée.

SYRIE

Depuis 2013, le groupe assure une présence militaire non officielle en Syrie largement documentée par les enquêteurs internationaux.

Ainsi, le journal russe Novaya Gazeta a identifié les acteurs de l’exaction d’un homme syrien, abattu avec une masse, décapité puis brûlé, comme étant des personnes du groupe Wagner. Ces actes de sauvagerie n’ont pourtant jamais fait l’objet d’enquêtes en Russie. Ces faits sont à nouveau confirmés en 2023 par une enquête conjointe dénommée #Wagnerleaks menée par le Centre Dossier, Die Welt, Insider, Paris Match et Arte.

AFRIQUE

De même en Afrique, où le groupe Wagner semble opérer dans pas moins de 9 pays. Officiellement, Wagner y assure la “formation militaire des forces locales, la protection personnelle des chefs et la protection des installations énergétiques”. Cependant, depuis le début de l’année 2021, les experts de l’ONU reçoivent constamment des informations inquiétantes sur des exécutions d’une brutalité extrême, des charniers, des tortures, des viols et autres violences sexuelles, des détentions illégales et des disparitions notamment au Mali et en République Centrafricaine.

En échange de ces services, les filiales de Wagner en Afrique reçoivent des privilèges et licences, permettant, notamment, d’exploiter les minéraux et autres ressources naturelles, ainsi que de vendre localement des armes et des technologies.

L’USINE A TROLLS

Outre Wagner, l’empire de Prigojine s’étend sur plus de 400 sociétés dont «L’usine à trolls».

Dénommée également l’Internet Research Agency, elle a été créée par Prigojine en 2013. Depuis plus de 10 ans, elle lui permet de mener une guerre informationnelle pour semer la désinformation à l’intérieur de la Russie, mais aussi pour alimenter les conflits nationaux internes à l’étranger et déstabiliser ainsi les démocraties occidentales.

« L’usine à trolls » a été connue notamment suite aux ingérences avérées dans l’élection présidentielle américaine de 2016. L’IRA avait posté plusieurs dizaines de milliers de messages via de faux comptes afin d’influencer le vote des Américains en faveur de Trump. Plus de 120 millions d’électeurs auraient ainsi été ciblés.

Les dernières révélations de #Wagnerleaks ont mis toute la lumière sur les atrocités commises par cette armée privée de Prigojine opérant en dehors de tout cadre légal et semant la terreur dans tous les pays et régions où ils se présentent. Il s’agit donc d’une véritable organisation terroriste et la France doit réagir avec fermeté à la violence et la déstabilisation des Etats commises par le groupe Wagner à travers le monde. 

Nous demandons que toute cette structure obscure tournant au service du régime criminel de Poutine soit reconnue comme étant une organisation terroriste.

De plus, nous demandons que Prigojine et tous ses complices soient jugés par la justice internationale pour les crimes commis par Wagner mais aussi pour les incitations à la haine et la désinformation massive propagées par ses canaux.

La résistance des femmes à la guerre et à la dictature en Russie

Lundi 3 avril à 19h, aura lieu une conférence-débat avec la présence exceptionnelle de Daria Serenko, artiste, militante anti-guerre russe, cofondatrice du mouvement FAS (Feministskoïe antivoïennoïe soprotivlenié) ou « Résistance Feministe anti-guerre », qui agit dans la Fédération de Russie, Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue, spécialiste des violences de guerre contre les civils, Daria Burleshina, professeure de langues, artiste et Svitlana Konovalova, doctorante en littérature.

Créée en février 2022, au moment de l’invasion russe de l’Ukraine, la FAS réunit 45 associations à travers tout le territoire de la Fédération de Russie auxquelles s’ajoutent des dizaines de militantes anonymes, sans compter celles qui ont dû s’exiler.
La force de ce réseau vient de ce qu’il s’appuie sur des structures qui préexistaient à la guerre et des liaisons horizontales rendant plus difficile le contrôle et l’arrestation de ses membres. Toutefois, plus de 200 militantes font aujourd’hui l’objet de poursuites en Russie.

Les actions de la FAS, qui mobilisent des citoyennes ordinaires, vont du rassemblement public à l’incendie des bureaux de recrutement de l’armée. La résistance à la propagande du régime passe par l’intervention dans des groupes WhatsApp de quartier, la diffusion de conseils pour échapper à la conscription sur les chaînes Telegram dédiées, jusqu’à la distribution dans les boîtes aux lettres du samizdat anti-guerre Jenskaya Pravda (la Pravda des femmes), rédigé aussi dans les langues minoritaires de la Fédération.

La violence en Ukraine et les violences contre les femmes sont un seul et même fléau de la Russie : le virilisme et le culte de la brutalité sont le ciment idéologique du régime de Poutine et d’une société où la violence est partout : de la sphère familiale, où les violences s’exercent sur les femmes et les enfants, jusqu’aux bizutages criminels dont s’accompagne la formation militaire, en passant par l’école désormais militarisée.

« La guerre et les droits des femmes sont étroitement liés, explique Daria Serenko, car […] ceux qui commettent les pires crimes [sur le champ de bataille] sont souvent les mêmes qui se montrent les plus brutaux chez eux. »

En Ukraine, la mobilisation des femmes montre leurs capacités dans l’organisation de la société civile : en Russie, peuvent-elles constituer une force de mobilisation politique face à la dictature machiste et masculiniste ?

L’événement est co organisé par :

– Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre ! Association créée par 130 universitaires rejoints par de très nombreux partisans et partisanes de la cause ukrainienne, publie des tribunes et mène des actions en soutien à la cause de l’Ukraine.

– Russie-Libertés : Fondée en 2012, l’association a pour principal objectif la défense des droits humains et le soutien au développement d’une démocratie en Russie. Elle est le membre de la coalition internationale des russes anti-guerre.

– L’ association Défense de la Démocratie en Pologne (ADDP) a été créée en 2016 à Paris en vue de défendre les valeurs démocratiques européennes (droits des femmes, des réfugiés, etc.). Elle apporte son soutien aux femmes survivantes des violences sexuelles perpétrées par les Russes en Ukraine en collaboration avec la Fondation Dr. Denis Mukwege.

Avec la participation de:

– L’université Toulouse Jean Jaurès.
– Conseil Départemental de la Haute-Garonne.

Merci à Alexandra Demina pour le design de l’affiche.

En Russie, des femmes contre la guerre au risque de leur vie.

Exposition : en Russie, des femmes contre la guerre, au risque de leur vie

Exposition de 15 portraits de femmes russes qui résistent à la guerre en Ukraine et au régime de Poutine

L’association Russie-Libertés, en partenariat avec le mouvement russe Résistance féministe anti-guerre et l’ONG Mémorial, présente une exposition de 15 portraits de femmes russes qui s’opposent à la guerre en Ukraine et font l’objet, du fait de leur position anti-guerre, de persécutions par les pouvoirs publics russes. L’objectif des créateurs de ce projet et de donner de la visibilité à des cas de violations graves des droits humains en Russie, afin d’alerter la communauté internationale, les institutions et le public français sur le danger dans lequel se trouvent les opposantes russes à la guerre en Ukraine. En portant cette voix de la résistance féminine, il s’agit, par ce projet, de sensibiliser le public en France au sujet de l’opposition des femmes en Russie à la guerre en Ukraine.

Les portraits exposés ont été réalisés par des femmes artistes russes et biélorusses, dont beaucoup ont également fait l’objet de persécutions politiques en raison de leur position anti-guerre. Certaines d’entre elles ont été contraintes de taire leur vrai nom pour des raisons de sécurité.

L’exposition a reçu le soutien de la Mairie de Paris.

Retrouvez également l’intervention de notre militante, Ekaterina Oleinikova, au Forum “Femme, Vie, Liberté” : extraits.

Héroïnes de l’exposition

Viktoria Petrova, Tatiana Savinkina, Anastassia Levachova, Aleksandra Skotchilenko, Irina Dmitrieva, Oksana Baoulina, Lina Barabach, Aleksandra Kaloujskikh, Irina Tsybaneva, Anouch Panina, Irina Tolmatcheva, Marina Novikova, Maria Ponomarenko, Angelina Rochtchupko, Irina Bystrova

Où et quand

28 février – 31 mars 2023 : Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e – grilles extérieures (181, avenue Daumesnil, Paris 12e)

17 avril – 20 mai 2023 : Parc de Choisy – grilles extérieures du parc (128, avenue de Choisy, Paris 13e)

Puis, l’exposition se poursuit en ligne: compte instagram du projet Women against war

Le vernissage de l’exposition aura lieu le mercredi 8 mars 2023 à 18h, à Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e. Photos du vernissage :

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