Nous appelons en urgence la France à se mobiliser afin de stopper les importations d’hydrocarbures russes.

Plus de 2 mois de guerre en Ukraine, des milliers de morts, des millions de réfugiés ukrainiens en Europe, des crimes de guerre abominables, une batterie de sanctions pour tenter d’arrêter Poutine mais aucune issue du conflit n’est perceptible à l’horizon.

Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, a justement alarmé sur les montants faramineux qui sont versés tous les jours par les pays Européens à la Russie pour l’achat du gaz et du pétrole. Ainsi, depuis le début de la guerre, plus de 46 milliards d’euros sont partis dans les caisses de Poutine.

Des milliards qui renflouent tous les jours le budget de la Russie pour payer ses soldats, ses armes, sa machine de propagande et qui viennent effacer les conséquences des sanctions économiques déjà prises.

Malgré l’aide sans précédent de l’Union Européenne à l’Ukraine et les actions considérables pour enrayer l’agresseur russe, des contradictions et des contre-performances apparaissent. Comme cela a déjà été le cas avec les exportations d’armes vers la Russie depuis 2014. 

L’Europe est face à une manipulation de Poutine sur sa dépendance énergétique et il tente plus que jamais de diviser les européens. Alors que l’Autriche et la Hongrie se disent déjà prêtes à payer le gaz russe en roubles, les États Européens doivent s’unir, aider les pays les plus dépendants, faire preuve de courage et ne pas céder au chantage.

Nous sommes à un moment crucial où des décisions fortes doivent être prises par les dirigeants Européens et un embargo sur les importations de gaz et de pétrole de Russie est nécessaire et possible comme le démontrent de nombreux économistes. L’impact d’une guerre sans fin serait en outre catastrophique sur l’économie européenne. 

C’est pourquoi, il y a déjà un mois, notre association Russie-Libertés a lancé une campagne au boycott de Gazprom et nous réitérons notre appel aujourd’hui d’une seule voix avec l’Union des Ukrainiens de France.

Nous, Russie-Libertés et l’Union des Ukrainiens de France appelons en urgence la France et tous les États Européens à se mobiliser de façon ferme et solidaire afin de stopper de manière rapide et efficace les importations d’hydrocarbures russes. 

Ensemble, avec l’Union Européenne et la Communauté internationale nous fragiliserons le régime de Poutine et mènerons l’Ukraine et l’Europe vers la Paix et la Russie vers la Liberté. 

Nikolaï Koblyakov          

Président Russie-Libertés

Jean-Pierre Pasternak

Vice-président

de l’Union des Ukrainiens de France

Replay de la conférence “Russie : la censure de guerre tue”

Le replay de la conférence est disponible >> ici sur YouTube <<

De janvier à mars 2022, la Fédération de Russie a débloqué plus de 17 millards de roubles (près de 200 millions d’euros) pour la presse et la propagande du régime – un investissement impressionnant et clairement lié à la guerre en Ukraine.  La guerre informationnelle menée par Vladimir Poutine pour soutenir son invasion de l’Ukraine était le thème de la conférence organisée ce mercredi 20 avril 2022 par l’association Russie-Libertés à l’Hôtel de Ville de Paris, intitulée « Russie : la censure de guerre tue ». De 18h30 à 21h, quatre invités journalistes et défenseurs des droits humains en Russie ont pris la parole sur ce sujet. La conférence était organisée en partenariat avec Reporters Sans Frontières. Plus de 230 personnes ont participé à la conférence.

Le mot d’ouverture a été prononcé par M. Arnaud Ngatcha, adjoint à la maire de Paris en charge de l’Europe, des relations internationales et de la francophonie. Il a rappelé l’existence d’une réelle dissidence en Russie aujourd’hui :

« Il y a aujourd’hui des voix, en Russie et ailleurs, qui se battent contre le régime de Poutine et dénoncent la guerre en Ukraine. Il est important de leur donner la parole. »

Katia Roux, chargée de plaidoyer pour Amnesty International France, a ensuite rappelé combien la censure et le contrôle des médias servaient d’arme dans cette guerre :

« Il s’agit d’une guerre de terrain doubléе d’une guerre de l’information, des images, des mots »

Olga Prokopieva, porte-parole de Russie-Libertés, a rappelé le soutien de Russie-Libertés et de tous les invités au peuple ukrainien face à la guerre criminelle menée par Vladimir Poutine en Ukraine. Elle a ensuite animé la discussion avec les invités.

Viktor Chenderovitch, écrivain et présentateur satirique russe, créateur de la célèbre émission télévisée Koukly (équivalent russe des Guignols de l’info, interdit par Poutine), a évoqué les menaces et le chantage dont il avait été la cible ces derniers temps. Il a également avancé que la guerre en Ukraine avait été rendue possible notamment par le contrôle de l’information par le Kremlin, initiée depuis l’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir :

« Cette horrible guerre aujourd’hui n’aurait pas pu avoir lieu ainsi sans 20 ans de censure et propagande. Toutes les dictatures commencent par le contrôle de l’information et la limitation de la liberté d’expression. »

Un extrait sous-titré des Koukly (année 2000), mettant en scène de manière burlesque Vladimir Poutine en dirigeant d’une ville de la Renaissance où les citoyens perdent la vue, a été présentée au public. L’extrait témoignait de la relative liberté de la presse durant les années 90 et début des années 2000, par comparaison avec le durcissement qui n’a cessé de s’accentuer depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir. 

Denis Kataev, journaliste à la chaîne de télévision russe indépendante « Dojd » (TV Rain), suspendue depuis le 3 mars 2022, a insisté sur la formation d’une presse russe d’émigration, qui devra continuer, selon lui, à travailler depuis l’étranger pour combattre la propagande officielle.

« Pour moi il était aussi impossible de vivre dans le pays agresseur qui a commencé cette guerre »

Ksenia Bolchakova, journaliste et réalisatrice franco-russe, qui a couvert ces dernières années l’annexion de la Crimée, la guerre dans le Donbass, a elle aussi raconté les intimidations dont elle avait été victime lors de la réalisation de son reportage « Wagner, l’armée des ombres de Poutine ». Elle a ensuite rappelé combien l’exercice de la profession de correspondant de presse en Russie avait été rendu difficile depuis les élections législatives falsifiées de 2011 et le mouvement de contestation qui a suivi. 

Elle a également commenté un extrait sous-titré de journal télévisé du Kremlin (Vesti) qui niait le bombardement de la maternité de Marioupol par l’armée russe, en analysant les techniques de propagande informationnelle qui y étaient à l’œuvre :

« Pendant cette guerre en Ukraine, on voit la création d’une énorme confusion avec plusieurs versions à la télévision du Kremlin, pour qu’on ne sache plus ce qui est vrai et ce qui faux. C’est une technique de manipulation des esprits »

Daniil Beilinson, co-fondateur de l’organisation de défense des droits humains en Russie OVD-Info, inscrite au registre des agents de l’étranger depuis septembre 2021, a rappelé le nombre d’arrestations arbitraires (supérieur à 15000) qui avaient eu lieu depuis le début de la guerre. Il a ensuite commenté la loi sur la « discréditation de l’armée » :

« La loi sur la “discréditation de l’armée” laisse les autorités libres de décider de ce qui constitue une telle “discréditation”. Elle permet ainsi une application arbitraire par la police. »

La discussion s’est terminée par une discussion relative à l’avenir de la presse libre en Russie. Certains, comme Viktor Chenderovitch, sont assez pessimistes, et comptent plus sur un écroulement du régime que sur une réforme. D’autres, comme Denis Kataev, sont optimistes, et soulignent l’importance des médias d’information modernes permettant de combattre la propagande télévisuelle.

En clôture de la conférence, une minute de silence a eu lieu en mémoire des victimes de la guerre en Ukraine.

CONFÉRENCE 20 AVRIL 2022 A PARIS – RUSSIE : LA CENSURE DE GUERRE TUE

CONFÉRENCE 20 AVRIL 2022

RUSSIE : LA CENSURE DE GUERRE TUE 

COMMENT POUTINE SE SERT DE LA PROPAGANDE ET DE LA CENSURE DES MÉDIAS EN RUSSIE POUR L’INVASION DE L’UKRAINE

La conférence sera dédiée à la question du renforcement de la propagande et de la censure en temps de guerre. 

A cette occasion, nous invitons :

Introduction par Katia Roux, chargée de plaidoyer au sein d’Amnesty International France 

sur l’état des lieux des droits et libertés et sur les lois répressives prises en Russie depuis le début de la Guerre en Ukraine

Invités : 

Daniil Beilinson – cofondateur d’OVD-Info. OVD-Info est une organisation indépendante de défense des Droits de l’Homme qui vise à surveiller les atteintes à la liberté de réunion et aux autres droits politiques fondamentaux en Russie. Elle recueille et analyse des données relatives aux mises en détention lors de rassemblements publics et à d’autres cas de persécutions politiques, et fournit une assistance juridique aux personnes détenues. En septembre 2021, OVD-Info a été inscrit au registre des agents de l’étrangers, et à la fin de l’année le site web de l’organisation a été bloqué par le Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse (Roskomnadzor).

Victor Chenderovitch, écrivain et présentateur russe d’émissions de télévision et de radio. Il est l’un des plus célèbres écrivains satiriques russes. Il a été notamment le scénariste de la très célèbre émission télévisée Koukly (l’équivalent russe des Guignols). Il critique depuis toujours ouvertement le pouvoir russe et il est victime de nombreuses poursuites. Fin décembre 2021, il est désigné par la justice russe « agent de l’étranger ». Le 10 janvier, il décide de fuir la répression et se réfugie en Europe.

Il est aujourd’hui membre du comité russe anti-guerre en Ukraine.

Ksenia Bolchakova – journaliste et réalisatrice, arrivée en France à l’âge de 3 ans, en 1986. Son père fut le dernier correspondant de la Pravda en France – le journal officiel de l’Union Soviétique. 

Diplômée de l’école de journalisme de Sciences Po Paris, Ksenia a travaillé pour BFM TV à Paris d’abord puis, à Moscou, pour France 24, France Télévisions, TF1, Europe 1 et d’autres. Elle a couvert les principaux événements de ces dernières années dont l’annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass. Récemment, elle a coréalisé le documentaire “Wagner, l’armée des ombres de Poutine”.

Denis Kataev – diplômé de journalisme d’affaires et de politique, Denis Kataev travaille sur le sujet des conflits ethno politiques en Europe dans le cadre d’un doctorat à MGIMO (l’Institut d’État des relations internationales de Moscou) qu’il obtient en 2011. 

En même temps, il rejoint, en tant que journaliste, la télévision indépendante russe « Dojd » (TV Rain) dès sa création en 2010. 

Le 3 mars 2022 la chaîne est contrainte de suspendre son travail, après avoir été bloquée par le régulateur russe qui lui reproche sa manière de couvrir l’invasion de l’Ukraine par les troupes de Moscou.

Mot d’ouverture par Jean-Luc Romero-Michel, Maire-Adjoint de Paris en charge des Droits humains.

Interviendra également Jeanne Cavelier, responsable du bureau Europe de l’est et Asie centrale de Reporters sans frontières.

Lieu : Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, 5 rue de Lobau, 75004, Paris

Horaire : 18h30 – 21h00

Entrée libre dans la limite des places disponibles. 

Inscription sur la page de l’événement sur Facebook (indiquez “Participe”) : https://fb.me/e/1rYdJz27S, ou en nous écrivant à russie.libertes@gmail.com

Cagnotte pour nous aider à organiser cette conférence et commander votre livre «Ils font vivre le journalisme en Russie ! » ou votre tote bag “Russians Against War” : https://www.helloasso.com/associations/russie-libertes/collectes/votre-aide-pour-la-conference-sur-la-censure-en-russie-en-temps-de-guerre?fbclid=IwAR0ZhjI_7nXahgrn4Kdly6iK_1qDQVEXQ3j3qi-o-itTq75ImuHEdgtcOCw

Lancement de la campagne #BoycottGazprom

Cette horrible guerre a un nom et un visage : c’est la guerre de Poutine. Nous sommes de tout cœur avec nos amis Ukrainiens qui subissent sa guerre et leur apportons tout notre soutien pour la défense de leur pays et de nos valeurs communes de liberté. Nous appelons la France, l’Union Européenne et la communauté internationale à soutenir les Ukrainiens et à sanctionner le plus fortement possible le régime de Poutine.

En tant qu’une association issue de la société civile qui a à cœur un avenir démocratique pour la Russie, nous avons toujours soutenu des sanctions personnelles ciblées visant le socle du pouvoir de Vladimir Poutine.

Ces sanctions ciblées ont été, et sont aujourd’hui, efficaces car ont un impact direct et tangible sur les personnes responsables des actes répréhensibles sanctionnés par la communauté internationale.

Toutefois, aujourd’hui, nous devons constater que, malgré leur efficacité sur le moyen et long terme, ces sanctions sont insuffisantes pour arrêter le plus vite possible la machine de guerre de Vladimir Poutine et mettre fin à l’invasion russe en Ukraine.

Nous considérons qu’il est de notre responsabilité de tout faire pour arrêter cette machine de guerre.

C’est pourquoi nous avons décidé de lancer, d’une voix unie avec d’autres acteurs de la société civile, une demande adressée à l’Union européenne d’arrêter immédiatement tout achat des hydrocarbures russes et de cesser toute relation commerciale avec la principale société exportatrice du gaz naturel Gazprom. Notre campagne s’intitule #BoycottGazprom et peut être diffusée partout.

Nous sommes convaincus que la guerre menée par le régime actuel aura, et a déjà, des conséquences désastreuses et sans précédent sur la population ukrainienne mais aussi la société russe. Les sanctions visant l’export des hydrocarbures, couplées d’autres sanctions déjà en place, limiteront le financement du pouvoir de Poutine et de ses opérations militaires, et auront un impact considérable sur sa capacité à continuer la guerre. Elles sont nécessaires pour l’Ukraine, pour l’Europe, et pour l’avenir d’une Russie libre.

#BoycottGazprom #SupportUkraine #StopPutin

https://energyandcleanair.org/financing-putins-war/?utm_campaign=FR+ACT+Kalie+Imports+fossiles+Russes&utm_medium=email&utm_source=autopilot

https://www.investigate-europe.eu/en/2022/eu-states-exported-weapons-to-russia/

https://www.dropbox.com/s/wmptre3vkfkqysf/Guriev%20Itskhoki.pdf

https://www.ft.com/content/2be6b385-6d96-4745-9c6a-2a835da645e9

https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-03-10/goldman-sees-euro-area-economy-shrinking-inflation-close-to-8

Signez la pétition: “Guerre en Ukraine: Pour des sanctions contre les complices de Poutine en Europe”

L’horrible guerre qui se déroule sous nos yeux en Ukraine a un nom et un visage : c’est la guerre de Vladimir Poutine. Cette guerre est la conséquence d’un pouvoir autocratique qui a supprimé toute opposition politique et affaibli les institutions. Cette guerre est également la conséquence de la complicité de certains responsables européens à l’égard des autorités russes. Malgré des nombreuses atteintes directes aux valeurs démocratiques, ainsi qu’à la souveraineté d’autres Etats, certains acteurs français et européens (entrepreneurs, élus, ministres, hauts fonctionnaires) ont choisi d’apporter leur soutien au régime de Poutine, en fermant les yeux sur les signes alarmants menaçant la démocratie ou en minimisant leur impact sur les intérêts européens. 

Cette guerre, conséquence des dérives d’un régime autoritaire, n’a pu être évitée. Aujourd’hui, pour le respect de la démocratie et la défense de la paix, il est crucial de dénoncer le soutien apporté au régime de Vladimir Poutine par certains élus, ou anciens élus, en France et dans l’Union européenne ainsi que par des entreprises, françaises et européennes, présentes sur le sol russe.  À cet égard, il convient de rappeler que les sociétés françaises sont légalement astreintes au devoir de vigilance et donc soumises à l’obligation de prévention des atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales résultant des leurs activités ou celles de leurs partenaires commerciaux.

Quelques exemples de personnes physiques et morales qui pourraient être concernées (liste non exhaustive) :

  • L’ancien Premier ministre français François Fillon a rejoint le conseil d’administration du géant russe de la pétrochimie Sibur
  • L’ex-cheffe de la diplomatie autrichienne Karin Kneissl, qui avait dansé une valse avec Vladimir Poutine lors de son mariage en 2018, a été nommée en juin au géant pétrolier russe Rosneft.
  • Thierry Mariani et  les autres 11 hommes politiques français qui se sont rendus en Crimée pour le 5e anniversaire de la “réunification” à la Russie 
  • l’ex-chancelier Gerhard Schröder le président du conseil d’administration de Rosneft, premier groupe pétrolier russe, et du comité d’actionnaires de Nord Stream 2, gazoduc russo-allemand controversé, suspendu par l’Allemagne.
  • Entreprises : TotalEnergies, GEAST, Yves Rocher dont les activités ont permis de renforcer les positions russes face à l’Europe dans le domaine énergétique ou face à l’opposition interne.

En conséquence nous vous appelons à signer cette pétition pour demander l’ouverture d’une enquête judiciaire et la mise en place de sanctions visant ces personnes et ces entreprises.    

Nous, les membres de l’association “Russie- Libertés” exigeons:

1. Une enquête judiciaire et des sanctions contre des responsables européens (entrepreneurs, élus, ministres, hauts fonctionnaires) qui ont exercé ou exercent actuellement des fonctions au sein des entreprises d’Etat russes, y compris sur les avantages perçus lors de ces mandats.

2. Une enquête judiciaire sur les avantages perçus par les filiales des sociétés françaises et européennes en Russie pour avoir apporté leur soutien, directement ou indirectement, au régime de Vladimir Poutine. 

Créée en 2012, l’association “Russie-Libertés” est une organisation indépendante qui a pour principal objectif le soutien au développement d’une démocratie digne de ce nom et la défense des droits humains en Russie. Les moyens employés par l’association traduisent la volonté de partager une information objective sur la situation politique du pays. Elle s’emploie à rendre compte de manière régulière de l’état des institutions, des libertés et des droits humains en Russie.

Un mandat d’arrêt a été émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Vladimir Poutine

18 MARS 2023

Nous sommes ravis de vous annoncer d’une victoire de notre pétition demandant une enquête judiciaire sur les crimes commis par Poutine lancée en février 2022: https://chng.it/MF6PRC5khR

Nous saluons la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa participation présumée à des crimes de guerre commis lors du conflit en Ukraine. Cette décision est une victoire importante pour la justice et un message clair à ceux qui commettent des atrocités qu’ils seront tenus responsables de leurs actions.

Nous remercions tous ceux qui ont soutenu notre pétition appelant à une enquête judiciaire sur les crimes commis par Poutine et son régime en Ukraine. Votre soutien a contribué à sensibiliser l’opinion publique et à demander des comptes pour les atrocités commises en Ukraine.

Nous tenons également à reconnaître le travail acharné et le dévouement du bureau du procureur de la CPI, qui a mené une enquête approfondie et indépendante sur les crimes commis lors du conflit en Ukraine.

Bien que nous célébrions cette victoire, nous sommes conscients qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour assurer la justice pour les victimes du conflit en Ukraine. Nous appelons la communauté internationale à continuer de soutenir l’Ukraine et ses efforts pour rechercher la justice pour les crimes commis contre son peuple.

Nous exhortons également la CPI à poursuivre son enquête et à traduire en justice tous ceux qui sont responsables des crimes commis en Ukraine, y compris les complices de Poutine, les généraux de son armée et ses soutiens financiers.

Nous vous remercions à nouveau de votre soutien, et nous continuerons de surveiller la situation et de vous informer de tout développement ultérieur.


Pétition: “Pour une enquête judiciaire sur les crimes commis par Vladimir Poutine” – 27 février 2022

L’horrible guerre qui se déroule sous nos yeux en Ukraine a un nom et un visage: c’est la guerre de Poutine. Cette guerre n’a aucune justification, elle est le fruit de la décision d’un seul homme: Vladimir Poutine. Elle a été lancée avec le soutien des proches de Vladimir Poutine, des responsables de son régime, ses complices et des hauts dirigeants de son armée. Cette guerre est conduite contre la volonté des populations russe et ukrainienne. 

Cette guerre ne doit pas rester impunie. Nous vous appelons aujourd’hui à signer cette pétition pour une enquête judiciaire sur les crimes de droit international commis par Vladimir Poutine et les responsables de son régime.

Nous exigeons une enquête judiciaire sur les crimes de droit international commis par Vladimir Poutine et les responsables de son régime, ses complices en Russie, les généraux de son armée, ses soutiens financiers.
Également, une enquête doit être menée sur les avantages perçus par tous ceux, à l’étranger et notamment sur le territoire de l’UE, qui ont publiquement soutenu les crimes du régime de Vladimir Poutine et ses complices.
Les crimes de Poutine et de son régime ne doivent pas rester impunis!

For a judicial investigation of crimes committed by Vladimir Putin and the responsible persons of his regime.

The horrible war unfolding before our eyes in Ukraine has a name and a face: it is Putin’s war. This war has no justification, it is the result of the decision of one man: Vladimir Putin. It was launched with the support of Vladimir Putin’s friends, officials of his regime, his accomplices and senior leaders of his army. This war is being waged against the will of the Russian and Ukrainian populations.

This war must not go unpunished. We call on you today to sign this petition for a judicial investigation into the crimes under international law committed by Vladimir Putin and those responsible for his regime.


We demand a judicial investigation into the crimes under international law committed by Vladimir Putin and the leaders of his regime, his accomplices in Russia, the generals of his army, and his financial supporters.

Also, an investigation must be carried out into the benefits expected by all those, abroad and in particular on the territory of the EU, who have publicly supported the crimes of the regime of Vladimir Putin and his accomplices.

The crimes of Putin and his regime must not go unpunished!

Non à la guerre de Poutine ! Нет войне Путина!

Communiqué de presse de Russie-Libertés

Version en français et en russe

 Русская версия текста ниже 


Non à la guerre de Poutine !
Cette horrible guerre a un nom et un visage : c’est la guerre de Poutine. Nous sommes de tout cœur avec nos amis Ukrainiens qui subissent sa guerre et leur apportons tout notre soutien  pour la défense de leur pays et de nos valeurs communes de liberté. 
Nous appelons nos concitoyens russes à s’indigner contre cette guerre honteuse et à manifester, partout où ils se trouvent, en Russie et à l’étranger. Nous devons nous opposer de toutes nos forces à la guerre que Poutine et sa bande imposent à nos peuples ! 
Nous appelons la France, l’UE et la communauté internationale à soutenir les Ukrainiens et à sanctionner le plus fortement possible le régime de Poutine responsable de cette guerre. Ces responsables doivent également répondre de leurs actes de manière la plus sévère devant la justice.

Nous proposons une liste détaillée de nouvelles sanctions contre le régime de Vladimir Poutine et ses complices, Contre la guerre de Poutine : des sanctions efficaces !
NON A LA GUERRE !

Нет войне Путина!
У этой страшной войны есть имя и лицо: это война Путина. Мы всем сердцем поддерживаем наших украинских друзей, страдающих от этой войны, в их противостоянии агрессору и защите наших общих ценностей свободы. 
Мы призываем наших соотечественников протестовать против этой позорной войны и выходить на демонстрации, где бы они  ни находились, в России и за рубежом. Мы должны всеми силами противостоять войне, которую Путин и его банда навязывают нашим народам! 
Мы призываем Францию, ЕС и международное сообщество поддержать украинцев и как можно жестче наказать режим Путина, ответственный за эту войну. Ответственные лица также должны понести самую строгую ответственность за их действия в суде.

НЕТ ВОЙНЕ!

Non aux menaces du Kremlin contre l’Ukraine, non à la guerre !

Depuis plusieurs mois, le Kremlin multiplie les menaces contre l’Ukraine et les Ukrainiens. Après avoir occupé militairement et annexé illégalement la Crimée, puis lancé le conflit et l’invasion d’une partie de l’Est de l’Ukraine, Vladimir Poutine menace de nouveau les Ukrainiens, malgré la crainte de la majorité de la population russe (selon le centre Levada) ne souhaite pas s’engager dans cette aventure meurtrière.
Russie-Libertés dénonce cette politique de la terreur envers les voisins de la Russie qui fait écho à celle menée par le Kremlin contre la société civile russe a l’intérieur du pays.
Nous demandons de respecter les droits des Ukrainiens à la Paix, aux libertés et à la préservation de leur territoire souverain. Nous appelons la France, l’UE et la communauté internationale à agir pour stopper l’escalade dans la région, notamment par des sanctions individuelles ciblées contre le régime de Poutine, ses oligarques et ses proches.
Pour votre liberté et pour la nôtre !

Manifestation à Paris pour la libération de Navalny, un an après son emprisonnement en Russie

Manifestation à Paris pour la libération de Navalny, un an après son emprisonnement en Russie

Hier s’est tenue à Paris, place Saint-Michel, une manifestation en soutien à Alexeï Navalny. 

Arrêté il y a un an, le 17 janvier 2021, à l’aéroport de Moscou à son retour d’Allemagne, où il était en convalescence suite à son empoisonnement, Alexeï Navalny est un symbole de courage, reconnu par le Prix Sakharov qui lui a été décerné cette année par le Parlement européen. 

Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies à Paris pour marquer ce triste anniversaire de 365 jours de détention arbitraire pour Alexeï Navalny. La manifestation a été organisée par Russie-Libertés, Amnesty international France et Les Nouveaux Dissidents. Des personnalités telles que Serguei Guriev, économiste à Sciences Po, Nadejda Kutepova, écologiste et réfugiée politique russe, Nicolas Tenzer, philosophe politique et essayiste, ainsi que Ekaterina Zhuravskaya, économiste, sont venues soutenir Alexeï Navalny.

La porte-parole de Russie-Libertés, Olga Prokopieva, a souligné que cette année 2021 a été marquée par un durcissement, sans précédent depuis la chute de l’URSS, des libertés fondamentales, d’une prise en étau de la société civile, des organisations de défense des droits humains, et par une généralisation de la répression. Mais aussi, que 2022 s’annonce encore plus difficile et qu’il est primordial de continuer la mobilisation. « L’optimisme que tente d’insuffler Alexeï Navalny à la société civile russe muselée par la répression ne doit pas s’affaiblir ! Nous devons être à la hauteur de son courage et de son optimisme. »

Katia Roux, chargée de plaidoyer au sein d’Amnesty International France, a réitéré la demande de « libération immédiate et inconditionnelle d’Alexeï Navalny et de ses partisans », mais aussi a souligné qu’« au cours des 12 derniers mois, les autorités russes mènent une campagne de répression et de représailles sans précédents… en détruisant tout ce qu’il reste encore des droits à la liberté d’expression et d’association en Russie». 

Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef de Philosophie Magazine et président de l’association Les Nouveaux Dissidents, a quant à lui remarqué que « si les citoyens du monde se désintéressent de Navalny, le pouvoir va chercher à le briser… Sa survie n’existe que par notre soutien ! “

Notre mobilisation continue. Vous pouvez vous aussi soutenir Navalny en signant la pétition :

https://www.change.org/p/emmanuel-macron-pour-la-lib%C3%A9ration-imm%C3%A9diate-de-l-opposant-russe-alexe%C3%AF-navalny

#freeNavalny #freeprisonnersofconscience

#libérezNavalny #libérezlesprisonniersdopinionrusses

“Ils font vivre le journalisme en Russie !”

Dans son livre “Ils font vivre le journalisme en Russie” paru aux éditions des Petits Matins, Johann Bihr dresse le portrait de 15 reporters. “Je cherche à présenter les journalistes qui, avec un courage incroyable, continuent de faire leur travail (…) malgré une pression plus forte que jamais en Russie“, explique l’auteur sur franceinfo lundi 18 octobre.

Au moins la moitié de ces 15 journalistes sont classés agents de l’étranger ou membres d’un média qui l’est. Travailler sous ce statut, c’est devoir justifier l’utilisation du moindre centime à des fins personnelles. Pour acheter une brosse à dents, il faut en rendre compte à l’État, qui a un œil sur tout”, souligne l’ancien responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale de Reporters sans frontières (RSF).

https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/russie-le-journalisme-est-un-combat-plus-necessaire-que-jamais-et-plus-difficile-quejamais_4813313.html

Pour nous soutenir